vendredi 11 février 2011

Projet un arbre un élève : étape 2/2

Étape 2 (dernière étape) : La plantation des arbustes !

Malgré une météo disgracieuse, nous avons enfilé les bottes et nous sommes rendus à la ferme de Grignon afin de planter les 200 arbres.

Il a fallu tout d’abord matérialiser le chemin pour accéder à la plantation, afin de faciliter l’accès des étudiants sur le site. Pour ce faire, nous avons utilisé des ballons. On aurait cru qu’on célébrait une fête d’anniversaire à la ferme !

Ensuite, une petite équipe s’est occupée de préparer le vin chaud, afin de ravitailler les planteurs, car après un petit radoucissement, le froid a fait son retour à Grignon. Et bien sûr, il a fallu amener bêches, pioches, lisier et l’ensemble des arbustes sur place.

Le point de ravitaillement "vin chaud", c'est
l'occasion de reprendre des forces et discuter un peu
.

Au total dans l’après-midi, une centaine d’étudiants s’est succédé à la ferme, et chacun d’eux a pu planter son arbre, laissant ainsi une trace de son passage à AgroParisTech.

Les étudiants étaient nombreux à défiler tout au long
de l'après-midi pour planter leur arbre...
Un aperçu du résultat une fois une bande
de 50m dont la plantation est terminée
(50 arbres en quinconce).

Et comment a-t-on planté les arbustes ?

Pour chaque arbuste, il faut s’armer d’une pelle et creuser un trou. Lorsque le trou est prêt, les racines de l’arbuste sont trempées dans du lisier afin de les fertiliser et favoriser la mycorhization. Puis vient l’étape de mise en terre, où les arbustes sont plantés à leur emplacement de destination (suivant leur essence).
Pour éviter que les jeunes arbustes ne soient attaqués par le gibier, ils ont bénéficié de la pose de tuteurs et ont été entourés d’un grillage de protection plastifié.

Il faut creuser !


La mise en terre.

Finalement, le but de cette action aura été de partager une après-midi entre Grignonnais, mais également de sensibiliser certains d’entre nous à une vision plus écologique de l’agronomie. Ce projet terminé, l’équipe va maintenant se lancer dans une nouvelle bataille : gagner le trophée champs et lycée toujours dans un esprit d’écologie, c'est-à-dire monter un projet novateur pour une nouvelle agriculture durable. Nous allons travailler sur l’implantation de l’agroforesterie dans la plaine de Grignon, en répondant aux attentes des exploitants.

Par ailleurs, l’après-midi aura peut-être aussi lancé un second projet qui pourrait être baptisé « un sac, un élève » : des étudiants, armés de sacs poubelles, ont pris l’initiative de ramasser les détritus laissés le long de la route en bordure de la prairie. Ce bord de route est en effet très fréquenté par des camions de transport de déchets divers en direction de la déchetterie… Peut-être qu’une seconde action de ce type pourrait être prochainement organisée à grande ampleur aux abords de la ferme de Grignon ? Avis aux élèves motivés…

Une partie des sacs poubelles remplis de détritus trouvés en bordure de route.

Vous pourrez consulter les photos (prises par les étudiants présents) de cette après-midi en visitant ce lien.

Charly et Aurore.

A la découverte des actifs de la ferme de Grignon (2)

Nous continuons notre tour d'horizon des actifs de la ferme par trois nouveaux témoignages.


Bernard de Franssu

Bernard de Franssu, directeur de la
ferme expérimentale de Grignon.
Cela fait 11 ans qu'il est le directeur de la ferme expérimentale de Grignon. Sa profession, m'explique-t-il est doublement intéressante, parce qu'il a, dans le cadre de son travail, un rôle d'organisation interne et un rôle d'organisation externe de la ferme.

- Du point de vue interne, c'est un rôle de responsable d'équipe, il doit manager le personnel qui travaille sur la ferme. Le rôle de gestion est très important, et il dit devoir continuellement faire en sorte que les réalités économiques soient les plus favorables possibles. Il doit aussi faire un choix, parfois difficile, sur les activités à mener sur le site. 


- D'un point de vue externe, il doit faire en sorte que la ferme ait une image positive. Il veut davantage promouvoir l'ouverture de la ferme aux aspects pédagogiques, elle doit avoir un rôle de communication vers le grand public. Il est aussi nécessaire de mettre en valeur le positionnement scientifique de la ferme, qui est largement tournée vers l'expérimentation. Par exemple, l'action Grignon Énergie Positive est une action scientifique qui veut s'ouvrir au grand public. Mais, l'accueil des scolaires et la visite libre sont aussi des systèmes développés.

Il doit enfin faire en sorte que cette entreprise soit intégrée à son territoire. Elle ne doit pas être complètement déconnectée de l'activité des voisins.
En guise de résumé, il m'explique que sa profession consiste donc à « mettre de l'huile dans les rouages ». Un but ? « Permettre à chacun dans chaque équipe, dans chaque atelier, de pouvoir réaliser au mieux son travail, et faire en sorte que les problématiques liées à l'entreprise ne leur pèsent pas trop ».

Quelle vision a-t-il aujourd'hui sur son métier? « C'est un métier de généraliste, et comme tout les métiers de généraliste, il nécessite beaucoup de consensus, beaucoup de mesures dans les décisions, et en même temps, il permet d'être au contact de très nombreux spécialistes ». Ce qui, nous explique-t-il, est vraiment passionnant.
Il nous avoue un côté qu'il trouve un peu frustrant de sa profession: il travaille et dirige des spécialistes qui ont des connaissances très pointues dans leur domaine et qui en savent beaucoup plus que lui sur certains points. Son challenge est donc de comprendre ce qu'ils disent et d'arriver à l'adapter à la ferme.

Une des actions menées sur le site qu'il a beaucoup appréciée : la réintégration de la ferme au sein de l'école. Pour lui, la ferme est un formidable outil pédagogique, qui doit être utilisé dans la formation d'ingénieur, et il a tenté ces dernières années de donner à la ferme un caractère d'indispensabilité pour l'école.

  


Sandie Fouquet

Cela fait 11 ans qu'elle est ici! C'est elle qui fait physiquement le lien entre la ferme et le grand public : elle est responsable de l'accueil des visiteurs, en particulier des scolaires. Elle s'occupe de ce qui est animation dans ce créneau. Un de ses devoirs est de renouveler les ressources pédagogiques qui sont proposées sur le site.

Elle s'occupe aussi de la partie communication, au salon de l'Agriculture par exemple, ce qui lui permet de faire des déplacements très fréquents. Et c'est d'ailleurs ce qu'elle apprécie beaucoup dans ce métier : pouvoir alterner entre travail dans les bureaux et travail à l'extérieur. Pour elle, c'est un bon compromis. C'est de plus très intéressant d'être en contact avec le public.


Aline Lapierre

C'est la personne qui s'occupe de la partie communication au grand public du projet Grignon Énergie Positive. Son métier consiste principalement à développer des moyens de communication et des outils pédagogiques pour promouvoir à Grignon ou ailleurs les nouvelles technologies mises en œuvre pour une agriculture plus propre. Un de ses objectifs, qui n'est pas mince, est de modifier l'image qu'a le grand public de l'agriculture. Elle est souvent pour eux synonyme de pollution, et a une connotation plutôt péjorative.

Travaillant depuis 2010 sur ce projet, elle avoue être passionnée par ce qu'elle fait et par la multitude des moyens qu'elle peut mettre en œuvre. Le ferme de Grignon représente ainsi un gros challenge : en faire un lieu référent pour le grand public d'une agriculture à la pointe de la technologie, et qui se veut respectueuse de l'environnement. Ce travail de l'image de l'agriculture la passionne tout autant! Enfin, elle avoue que le challenge de GE+ n'est pas étranger à sa forte adhésion à son travail : en deux mots, ne pas faire diminuer la production, tout en diminuant la quantité totale d'énergie utilisée pour.

Un exemple? Un vélo va être mis en place dans le cours de la semaine prochaine sur le site. Un volontaire pourra pédaler, et il pourra ainsi par-là évaluer la quantité d'énergie nécessaire pour produire un yaourt à la ferme de Grignon.


Marianne.

jeudi 10 février 2011

A la découverte des actifs de la ferme de Grignon

Pour faire fonctionner cette ferme, une équipe solide, nombreuse et complémentaire est nécessaire. Nous sommes partis à la découverte du personnel de la ferme… Et nous avons même pu en interroger certains, qui ont acceptés de nous faire découvrir un peu de leur quotidien! D'avance, nous les en remercions!!

Le personnel est divisé entre les vaches, la bergerie, les cultures, l'atelier, la transformation, le projet Grignon Énergie Positive, les bureaux, la comptabilité et les visites. Voici comment il s'organise :
Directeur: Bernard de Franssu
Directeur adjoint: Dominique Tristan

Vacherie : Damien Moteau, Mickaël Leray, Jean-Luc Houtin

Bergerie: Ludovic Cressent, Pierre Mariat

Cultures : Jean-Pierre de Saint Steban, MichelGrandin

Atelier : Camille Rio

Transformation (du lait) : Frédéric Terral, Yves Sainguiniy, Adèle, Vincent, Emmanuelle Vingert
Projet Grignon Énergie Positive: Yves Python, Sophie Carton, Aline Lapierre
Accueil : Yanick Baton
Visites : Sophie Fouquet
Comptabilité: Véronique Noer, Marie-Hélène Le Boulanger, Florence Lintanf

Nous avons eu la chance de pouvoir interroger les personnes suivantes (présentation par ordre de rencontre) :


Pierre Mariat

Comme il me l'a expliqué, c'est le plus ancien de la maison!! Cela fait 35 ans qu'il travaille à la ferme de Grignon : 15 ans de vacheries, puis 15 ans de cultures, laiteries, vacherie. Étant arrivé jeune stagiaire pour trois semaines à Grignon, il a été embauché dès la deuxième semaine, puis est resté par choix. Lorsqu'on lui demande ce qu'il fait, il vous répond « multicartes, une activité multicartes bouche-trous». « J'ai tout fait », me précise-t-il, même s'il rajoute ensuite: « Je fais ce que les autres ne veulent pas faire ». S'il est resté si longtemps ici, c'est qu'il l'a choisi, même s'il ne nie pas les difficultés du métier. En effet, les conditions de travail ne sont pas toujours évidentes, et l'effort physique demandé est de plus en plus dur pour lui. Il a parfois l'impression d'arriver à saturation. Pourtant, au cours de ces années, il a participé à des projets très intéressants. Par exemple, c'est dans cette vacherie qu'a été mis en place le PAVIR (Plan d'Action Vétérinaire Intégré de Reproduction). Il a aussi participé à la réalisation des premières échographies bovines de France, qui ont été faites à Grignon. Ils ont faits de la scission d'embryons, du sexage d'embryons, des essais sur la somatotropine, l'hormone de lactation…Malheureusement, ces projets n'ont pas toujours perduré faute de moyens, et de la pauvreté de soutien des partenaires, qui ne veulent plus investir dedans.
Ce qu'il nous souhaite? Enfin monter dans le classement!!


Camille Rio

Camille Rio en plein bricolage.
C'est un jet d'étincelles qui a premièrement attiré mon attention, et c'est ainsi que je me suis rapprochée, le trouvant en pleine action, absorbé par son travail, la tête cachée sous un masque de protection métallique. Soudure, réparations, contrôle, bricolage, rien ne lui est étranger. Il est plongé dedans jusqu'au cou, et c'est ce qui lui plaît. Camille Rio est mécanicien, et les engins agricoles n'ont plus de secrets pour lui. Si les tracteurs fonctionnent à la ferme, c'est grâce à lui.

Son activité principale est la mécanique, et entre les machines de la laiterie, les engins, les nouveaux appareillages, il a de quoi faire! Une autre de ses passions? Les travaux des champs. Il participe aussi de façon plus occasionnelle, aux activités d'élevage, même s'il dit moins s'y retrouver.

Diplômé ingénieur agronome, il a fait un certificat de spécialisation en machinisme agricole. Cela fait bientôt 9 ans qu'il est ici. Malgré le fait qu'il se plaise beaucoup sur le site, ses projets futurs ne sont pas encore définis. Il compte un jour pouvoir valoriser son diplôme d'ingénieur, même s'il dit avoir encore le temps.

Ainsi, c'est entre mécanique et travaux des champs qu'il se retrouve. Son mémoire de fin d'étude regroupe ces deux passions: il a mis en place depuis 3 ans sur le site un système de récupération de la menue-paille des céréales derrière la moissonneuse de Grignon. On compte en France 20 moissonneuses équipées. Qu'est-ce que la menue-paille? C'est toute la tête des épis, sans la graine. Le problème est le débouché qu'il y a derrière, le produit n'est en effet pas valorisable sur place. On utilise principalement la menue-paille comme litière pour les volailles, et il leur est aujourd'hui difficile d'optimiser la vente, les coûts de transports étant très chers.

Il vous invite à aller voir par vous-même sur le site, ce dispositif encore trop rare en France, qui est le témoin d'un nouveau type d'agriculture qui se veut plus « propre », plus respectueux, de l'environnement! Grignonnais, bravez le froid et montez à la ferme!!


Mickaël Leray

Mickaël Leray
C'est depuis ses dix ans qu'il est sur un tracteur. Élevé à la campagne, fils d'exploitant, il a été baigné dans le milieu depuis toujours, ce qui lui en a assurément donné le goût. Il a ensuite fait des études Agricoles, qui lui permettent aujourd'hui s'il le veut de s'installer à son compte. Cependant, la conjoncture agricole fait qu'il est plutôt difficile de s'installer à son propre compte, notamment à cause des horaires qui sont très strictes. Cela fait trois ans qu'il travaille ici, et il ne se projette pas encore dans l'avenir.

Quelles activités à la ferme?
Salarié agricole, il participe aux travaux des champs, à l'entretien de la ferme ainsi qu'à sa rénovation, et bien sûr, à tout ce qui touche à l'élevage (traite, soins, etc…). Ce métier étant très physique, il essaie d'améliorer au maximum les conditions de travail.

Puisqu'il est employé, il est content de pouvoir bénéficier chaque année de nouvelles formations (30h prévues à cet effet par an) sur un domaine précis pour pouvoir perfectionner voire mettre en place des techniques. Il se forme par exemple en ce moment pour pouvoir pratiquer l'insémination artificielle, ce qui est très avantageux d'un point de vue pratique (faire appel à un extérieur est beaucoup plus exigeant).

Ainsi, pour lui aussi, ce métier, malgré ses fortes exigences, est une passion! Le contact avec les animaux et avec la nature sont loin d'y être pour rien. Il apprécie la vie en plein air, et n'aimerait pas se retrouver enfermé dans un bureau dans le cadre de son travail. Il se retrouve dans tout ce qui est machinisme agricole et le caractère polyvalent du métier lui plaît également.
Le mot de la fin: « Je vois que vous êtes très motivés et je vous souhaite donc bon courage pour ce concours! »


Damien Moteau

Damien Moteau.
C'est le responsable du troupeau des vaches laitières. Assurant la gérance du fonctionnement de l'atelier, de nombreuses activités l'occupent : il fait le suivi de l'alimentation, de la reproduction, de la traite, des soins de vétérinaires, de la commercialisation des animaux…
Cela fait six ans qu'il est ici. Il était avant vacher responsable de la traite et cela fait donc maintenant trois ans qu'il assure sa nouvelle fonction lourde en responsabilité!

Ce qui l'intéresse ici avant tout, c'est l'expérimentation, omniprésente sur le site. Être responsable du troupeau, c'est pour lui synonyme de pouvoir suivre et gérer les expérimentations.

Et quand je lui demande ce qu'il aime dans son métier, il me répond sur-le-champ: « J'aime tout dans mon métier ». Oui, c'est un passionné! « Moi me lever le matin pour aller traire mes vaches, c'est comme celui qui se lève le matin pour aller faire ses photos » m'explique-t-il. C'est donc un plaisir. Et il renchérit que le fait de se lever à 5h30 du matin n'est pas une contrainte, c'est comme ancré dans sa nature. « Et le réveil à 2h00, pour le tour de garde? » Demandais-je étonnée. « Par exemple », m'explique-t-il, « cette nuit, je n'avais pas mis mon réveil pour les vaches, et à 2h00, j'étais levé, je suis allé faire un tour pour voir les vaches ».
Il aime aussi particulièrement sur le site les contacts avec les étudiants, qu'il trouve très enrichissants. Tous viennent de milieux très différents, ce qui fait qu'il peut discuter avec chacun de sujets très variés, ce qui permet « de ne pas rester complètement ancré dans notre métier d'éleveur et de ne voir que des vaches et de ne penser qu'aux vaches. » Des fils d'éleveurs apportent aussi beaucoup à la ferme lorsqu'ils s'y investissent.

Et pour conclure ? Être vacher en région parisienne, ça permet d’être la star du petit écran! Regardez « Le Pigeon » qui est sorti l'année dernière, où il joue comme figurant, ou « L'amour est dans le pré », émission à laquelle il a participé en 2007!

Marianne.

mardi 8 février 2011

Club Vins et Fromages

 Quand une amatrice de bons vins et une amatrice de bons fromages se rencontrent à l’Agro et décident de partager leur goût pour cette gastronomie très française … il naît un club, dont l’intitulé représente parfaitement l’alliance de ces deux produits presque inséparables : le club « Vins et Fromages ». Astrid et Marie nous ouvrent les portes de  ce club qui a tant de succès.

Marie et Astrid, qui s'occupent de l'organisation des soirées du club "Vins et Fromages".

L’idée ? Organiser des soirées de dégustation autour de produits du terroir avec les étudiants de la promo qui souhaitent partager ce moment privilégié autour d’un  - et même plusieurs ! - verres à marier avec différentes bouchées de fromages.


Les vins sont prêts à être dégustés...
Différents fromages à marier avec les vins...

Ce sont les étudiants qui désirent partager les spécialités de leur région ou mettre à l’honneur des vins ou fromages qu’ils apprécient qui proposent les produits. Ce soir, Amaury a mis à l’honneur les vins rouges du Médoc. Le Médoc est situé dans l’ouest de la France, en Gironde, au Nord de Bordeaux.  En Médoc, il existe 8 appellations :
- 2 appellations régionales : Médoc et Haut-Médoc;
- 6 appellations communales : Saint-Estèphe, Pauillac, Saint-Julien, Moulis-en-Médoc, Listrac-Médoc, et enfin Margaux.

Amaury : " Les vins du Médoc vieillis sont des vins que j'apprécie."

Les vins qui ont pu être dégustés étaient : 
-          Duc Saint-Jean (Médoc 2003)
-          Vicomte de Bonnadieu (Médoc 2005)
-          Château des Caperans (Haut-Médoc 2008)
-          Chevaliers d’Aymon (Médoc 2008)
-          Château Moulin de Saint Vincent (Moulis-en-Médoc 2007)

Assortiments de vins du Médoc.



Vins et Fromages, l'assortiment parfait!
Les vins du Médoc se dégustent à merveille avec les fromages suivants : 

         - Fourme d’Ambert
       - Vieux Cantal
       - Beaufort
             - Sainte Maure de Touraine



La présence de plus d’une trentaine d’étudiants par soirée témoigne du succès de ce club : c’est avant tout un moment de convivialité et de découverte, où l’on discute, boit et mange gaiement. Chacun se sert à sa guise, goûte un vin, puis un autre, et teste ses mariages vin-fromages, pour trouver l’accord parfait sur les papilles. Comme en témoigne la vidéo (un peu sombre, mais il était tard), l'ambiance est toujours très bonne :


La participation financière est moindre par rapport à la qualité et à la quantité proposée : pour 3€ vous pourrez découvrir et apprécier ce mariage des saveurs ! Parfois même, le club propose la venue d’un œnologue qui transmet son savoir et sa passion aux élèves et leur fait découvrir la richesse et la diversité des vins, en particulier des vins français.

Une dégustation très appréciée des convives.

Levons nos verres à cette soirée découverte!

Que l'on remplisse ou que l'on vide son verre,
l'important et d'apprécier le produit.

Alors, amateurs de gastronomie française, gourmands, désireux de partager un moment convivial ou tout simplement curieux d’expérimenter de nouveaux produits, ne ratez pas les dégustations du club « Vins et Fromages » !




Aurore.

Visite d’une exploitation maraîchère

Dans le cadre de la semaine d’introduction au domaine 1 (« Productions durables, filières, territoires ») et plus précisément l’étude des filières courtes et des filières longues ; mardi 8 février, 30 étudiants sont allés visiter une exploitation maraîchère près de Grignon, à Saint Nom la Bretèche.
Les vergers de l'exploitation.
La Ferme du Clos d’Ancoigny regroupe 3 associés en GAEC, et 2 employés voire 2 saisonniers. Cette exploitation a une superficie de 100 ha répartis en céréales (88 ha) et 12 ha de cultures spécialisées. Notre visite portait sur ces cultures spécialisées, notamment l’écoulement de la production.
Il y a 6 ha de vergers (abricotiers, pommiers, poiriers) et 6 ha de cultures maraîchères et fruits rouges. Les cultures spécialisées représentent 80% du chiffre d’affaires de la ferme. Les cultures maraîchères sont très diverses : poireaux, choux, salades, carottes, tomates, melons, radis, asperges, pommes de terre… ainsi que des fraises et framboises.
Une des serres de fraisiers.
 La ferme confectionne des paniers de légumes, fruits selon les saisons qui sont vendus le vendredi à la ferme pour la plus grande partie (150 paniers). Ils vendent aussi leurs produits sur 3 marchés ainsi qu'au niveau de 2 sorties de gare SNCF.

La volonté de vendre en circuit court est venue dans les années 1995 car les prix payés au producteurs par les négociants étaient dérisoires. Cependant, un changement dans le type de vente a eut lieu, c’est-à-dire qu’auparavant, il existait la vente avec cueillette par le client et l’approvisionnement d’AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) ; aujourd’hui, marchés, paniers et gares ont remplacés ceci.

Un autre type de système innovant a été lancé par la ferme : le distributeur automatique de légumes, fruits, jus… Le principe est dans son nom : il fonctionne comme un distributeur de boissons… Il permet d’avoir des produits frais et de qualité.

Le distributeur de légumes et de fruits se situe à l'entrée de la ferme.

La production non écoulée en circuit court est vendue a des grossistes à des prix souvent faibles. Les produits présentés par le ferme sont divers et nombreux : mis à part les légumes et fruits, on peut y trouver du jus de fruits (pomme, abricot-pomme, fraise, poire…), des confitures…

Grâce à cette visite, nous avons pu approcher les fondements des circuits courts (clients, main d’œuvre, organisation,…), ses avantages et ses contraintes.

Il ne vous reste plus qu’à aller acheter ces bons produits à la FERME DU CLOS D’ANCOIGNY à Saint Nom la Bretèche.


Pierre-Henri.