lundi 31 janvier 2011

Comment apprécier une Prim’Holstein ?

Les vaches laitières sont caractérisées par leur production laitière, la qualité de leur lait (taux butyreux, taux protéique,…), ces données sont quantifiables très facilement.
Cependant, elles ne suffisent pas à déterminer une « bonne » ou une  « mauvaise » vache. 

Un certain de nombre de critères plus descriptifs permettent de sélectionner les vaches.

On pourra commencer par l’aspect de la mamelle qui est un poste déterminant. On évaluera :

-La profondeur du sillon, c’est-à-dire l’empreinte du ligament qui sépare les quartiers gauches et droits de la mamelle. L’objectif est d’avoir un sillon le plus profond possible ; car celui-ci permet une bonne orientation des trayons, une mamelle qui sera fonctionnelle le plus longtemps possible.

-La distance plancher-jarret : c’est la distance entre le bas de la mamelle et le jarret ; le but est d’avoir une mamelle la plus haute possible, c’est-à-dire avec une distance PJ importante. Ceci permet d’assurer une mamelle de bonne qualité le plus longtemps possible (en vieillissant, la mamelle redescend) et d’éviter des mammites.

Vache chez laquelle la distance plancher-jarret est nulle.
-L’équilibre de la mamelle, le but est d’avoir une mamelle avec des quartiers avants et arrières sur la même horizontale :

Une mamelle mal équilibrée (quartiers avant plus bas).


-L’attache avant et l’attache arrière : l’attache de la mamelle doit être très ferme à la paroi abdominale (attache avant) et dans son prolongement ; l’attache arrière doit être la plus haute possible (par rapport à la vulve) ; ces attaches seront primordiales dans la longévité de l’animal par rapport à la qualité de sa mamelle.

Mauvaise attache avant.
Bonne attache avant.


 -L’implantation, la longueur et l’écart des trayons. Les trayons doivent être parallèles entre eux, voire légèrement dirigés vers l’intérieur. Ceci permet une traite plus rapide pour le trayeur. Les trayons doivent avoir une longueur correcte (4-5 cm).

Exemple de trayons arrières trop dirigés vers l'intérieur.


Ensuite, on évalue les postes de la capacité corporelle de la vache, tous ces postes permettent d’optimiser la valorisation et l’ingestion des fourrages (plus une vache est grosse, plus elle ingère de fourrages, donc plus elle produira).
-la hauteur au sacrum, détermine la taille de la vache,
-la largeur de poitrine, mesurable entre les deux pattes avant.
-la profondeur de corps et l’aspect détermine la capacité d’ingestion.

Enfin, on regarde des postes encore plus fonctionnels, tels que :
-le bassin avec la largeur aux ischions (pointe des fesses), celle-ci permet le passage du veau (plus la largeur est importante, plus le vêlage sera facile) ; l’inclinaison de celui-ci. On recherche des bassins plats voire légèrement inclinés vers l’arrière afin d’éviter des rétentions placentaires…

Un bassin large permettant un vêlage facile.
  

-les membres, ils permettent d’évaluer les qualités de locomotion de la vache, on recherche des pattes arrières avec des angles au jarret ni trop coudée ni trop fermé, une orientation des pattes arrière le plus parallèle possible (les droites traçant l’orientation des pattes arrières doivent être parallèles.). Les postes des membres sont déterminants dans la longévité des vaches. 

Pattes arrières orientées vers l'extérieur qui témoignent d'une mauvaise locomotion.


L’ensemble de ces postes est évalué par un technicien afin de donner des notes de synthèse à l’animal.

Pierre-Henri

dimanche 30 janvier 2011

L'affiche

Vous l'attendiez, elle est arrivée...
Après des heures de travail, nous vous dévoilons l'affiche qui sera présente au SIA afin de présenter AgroParisTech. Elle sera exposée au-dessus de la vache.



Pierre-Henri.


La vente de yaourts

A la ferme de Grignon, les produits laitiers sont fabriqués de manière artisanale. Ils sont en grande partie  vendus au sein même de la ferme, à la « Boutique Gourmande ». Mais aussi, plusieurs membres de l’association « Agro Côté Ferme » se sont portés volontaires pour en faire profiter les étudiants et le personnel d’AgroParisTech ; ils assurent en effet une vente de yaourt tous les jeudis à la sortie du restaurant universitaire,  durant la pause de midi.

Ce projet, lancé en juin 2010 par la promotion précédente, a pu être en partie reconduit grâce à Gabrielle, qui s’occupe notamment de la gestion de la trésorerie :  « Au départ, pour moi, c'était de participer au club ferme (maintenant devenu association Agro Côté Ferme) pour vivre des expériences enrichissantes et formatrices dans notre domaine. Maintenant,  c'est plus par engagement et fidélité à cet engagement. Les ventes ne changent pas d'une semaine sur l'autre, je n'apprends plus de cette vente, mais j'ai promis de m'en occuper ».

De gauche à droite:
Alexandra - Gabrielle - Noémie - Astrid
Gabrielle est le plus souvent aidée par Noémie et Aurélie, qui ont participé à la vente « au début juste pour être utile » ; elles affirment aujourd’hui « finalement on se prend au jeu, et puis c'est sympa, on s'amuse bien avec Gabrielle !! ».

De gauche à droite:
Aurélie - Gabrielle - Noémie, toujours prêtes à vous servir!


En effet nos vendeuses en herbes savent garder le sourire, même si parfois cela s’avère être une tache contraignante : « on doit rester jusqu'au bout, même s'il ne reste que quelques personnes dans le self, au risque de ne faire aucune vente à ces personnes. »,  « Après, la vente reste un moment sympathique où on voit tout le monde passer et où on discute entre nous pendant les périodes creuses. »


Le camion de transport des produits du Domaine de Grignon.
D’autres volontaires leur prêtent main forte pour la vente, mais aussi pour assurer le transport des produits entre la ferme et le RU. Comme l’explique Gabrielle, c’est d’ailleurs toute une organisation : « Il faut trouver des vendeur(ses) qui veulent bien rester jusqu'au bout, motiver les conducteurs pour qu’ils se dévouent pour aller chercher les produits à la ferme à la sortie des cours. ».  

Cela implique aussi une prise de responsabilité forte :  « Il faut que l'on soit rigoureux parce qu'à la fin, la ferme demande tant d'argent, pas plus, pas moins. Il faut être responsable et assumer quand on a fait une bêtise. ».

Gabrielle en train de servir une étudiante.
 Les clients sont principalement les étudiants,  les enseignants-chercheurs, les thésards et le personnel de la cantine : « En général,  les étudiants achètent de moins grandes quantités sauf quand c'est pour rentrer chez eux. Sinon les profs sont moins nombreux mais en général achètent beaucoup plus en une seule fois. ».



Ce qui motive les acheteurs, c'est en partie que la vente soit « sur place à la sortie du self », ce qui est vraiment pratique pour les étudiants. Mais si tous les produits vendus connaissent un si grand succès, c'est que « les yaourts de Grignon ont un goût particulier: ils ont plus de caractère que les yaourts du commerce. Ce sont de beaux produits qui n'ont pas été affectés par une production de masse. Ils ont en plus des saveurs improbables: citron-gingembre, fraise-pamplemousse, pêche-orange douce, pomme-cannelle. On retrouve toute la saveur et toute la qualité du lait, et ça se sent vraiment au goût, tout le monde le dit. ».


Les délicieux yaourts fermier de Grignon.
Dans les produits que l’on peut trouver, il y a bien sûr les indétrônables yaourts natures au lait entier, mais aussi des yaourts aux parfums fruités tous plus savoureux les uns que les autres : abricot, citron-gingembre, fraise-pamplemousse, pêche-orange douce, pomme-cannelle, vanille, poire... et même des mélanges aux huiles essentielles !


Fromage blanc, faisselle, beaucoup de choix!

En dehors des yaourts, on trouve du lait, des fromages blancs (lissé, campagne, faisselle), du fromage de chèvre frais; de la crème fraîche sur une commande de panier gourmand. «Les paniers gourmands sont des assortiments de plusieurs produits pour découvrir un peu tous les produits de la ferme avec une réduction de 50 centimes. On pense proposer bientôt du miel de Grignon.»

« Tous les produits ont autant de succès si on peut les comparer. C'est dans les saveurs des yaourts qu'il y a des différences: les poires et les citron-gingembre partent plus vite. »

Bref, même les plus difficiles trouveront de quoi faire plaisir à leur palais à travers cette  large gamme de produits de qualité. Rendez-vous donc tous les jeudis au self à la pause de midi, soit pour donner un coup de main à la vente, soit pour y remplir vos paniers!

 Aurore.

Viande nécessaire et soutenable?

La viande est-elle nécessaire et soutenable dans notre alimentation ?
         
          Nourrir 9 milliards d’humains, tel sera l’objectif en tant que futur ingénieur agronome. De ce fait, il semble important de se demander si un régime alimentaire tel que nous le connaissons en France sera possible demain dans le monde entier.



              Une des composantes de ce régime alimentaire est la consommation de viande et de produits animaux.  Ainsi, afin d’essayer de répondre à ces attentes, une conférence organisée par le cellule ‘enviro’ 2A a eut lieu vendredi 28 janvier à 18h30 à Claude Bernard ; trois intervenants étaient présents : Bruno PARMENTIER -Directeur du groupe ESA Angers-, Jean-François HUNNEAU -Professeur de nutrition humaine à AgroParisTech-, le docteur Jérôme BERNARD-PELLET -membre de l’association des végétariens de France-.

            Durant la conférence, les intervenants ont tenté de répondre à trois grandes questions : mange-t-on trop de viande en France ? Quelles alternatives existe-t-il à la viande ? Les ressources seront-elles assez importantes si l’humanité mange autant de viande que chez nous ?

               A la dernière question, les intervenants furent unanimes : il ne sera pas possible de produire assez de viande pour 9 milliards de personnes si la consommation individuelle devient aussi élevée dans tous les pays que dans les pays occidentaux. Quant à la consommation de viande en France, l’optimum reste très flou;  en effet les études sur ces sujets sont longues (souvent 10 ans) donc les résultats fiables seront tardifs.
Par ailleurs, il nous a été présenté les points positifs d’une consommation de viande. La viande et les produits animaux apportent des minéraux (Ca, Fe, Zn…), des vitamines (B2,B6, et la B12). Cependant, il a été démontré que des viandes de type charcuterie ont des effets négatifs sur le système cardio-vasculaire.

L'amphi Tisserand qui a accueilli le débat à Paris Claude Bernard.
 
Afin de combler une probable diminution de la consommation de viande, la consommation de produits végétaux serait une solution notamment avec les céréales, les légumineuses (lentilles, pois…) et les fruits oléagineux (noix…). Le problème du niveau sanitaire des pays a été soulevé : moins un pays a un niveau sanitaire élevé, plus la consommation de viande sera indispensable. Il a aussi été question de la prise de compléments alimentaires (levure riche en vitamines…) ou encore d’insectes.

Mais comme l’a dit Claude LEVI-STRAUSS : « Il ne suffit pas qu’un aliment soit bon à manger encore faut-il qu’il soit bon à penser ».

Pour en savoir plus sur les débats à venir :  http://lesdebatsdelagro.free.fr

Pierre-Henri.

jeudi 27 janvier 2011

Promenade en plein air

Malgré le temps grisonnant de la semaine, nous avons sorti Décibelle et Djiboutie pour leur promenade quotidienne; nous pouvons constater leurs progrès jours après jours, c’est très encourageant ! 

 Pierre-Henri et Décibelle : faire marcher une vache, ça ne s'improvise pas!

 
Retour du soleil pour une balade à la ferme.


Comme elles sont habituées à vivre en stabulation sur aire paillée, ces quelques pas sont l’occasion pour elles de profiter de la nature : elles sont très curieuses, mais aussi un peu effrayées par tous les bruits d’animaux ou d’engins agricoles. Il leur faudra pourtant s’habituer au bruit et aux acclamations qui les attendent pour le Salon ! 
Décibelle en star: "Tiens, on braque un objectif sur moi?!"
  










Après l'effort, le réconfort:
"Rien de quel que brouter l'herbe bien tendre!"

Elles sont maintenant bien familiarisées à notre présence, même si elles se passeraient volontiers de leur entrainement quotidien ! 





Malgré tout, elles se laissent aller à des balades de plus en plus longues, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Leur récompense : pouvoir brouter un peu d'herbe bien verte!




Aurore.

Le toilettage

Aujourd’hui, Thomas accompagnera David, Marianne et Coralys à la ferme pour continuer à les former au clippage. Pierre-Henri et moi avons donc toiletté la vache qui sera tondue cet après-midi (nous vous convions d’ailleurs à assister à ce clippage). C’est à l’huile de coude, armé de brosses et de shampoing, que nous lui avons fait une beauté !


Le toilettage façon Pierre-Henri: une brosse, un peu d'eau, du shampoing, et en avant pour frotter!

Il faut frotter, frotter, et encore frotter ! Le plus difficile est souvent l’arrière de l’animal et la queue, qui sont plus exposés à la saleté. Le poil non brossé accumulé à la saleté ressemble à des dreadlocks (ces fameuses mèches de cheveux complètement emmêlées) !


Pierre-Henri qui s'occupe du toilettage de la vache avant la tonte de l'après-midi.


Une houpette bien shampouinée!

En général, les vaches n'apprécient pas trop qu'on leur lave la tête, un peu comme les enfants qui n'aiment pas qu'on les shampouine ! Et pourtant celle-là était bien docile!

 



Et bien sûr, une fois mademoiselle toute propre, il ne reste plus qu'à attendre qu'elle sèche un peu pour s'occuper de ses poils! Rendez-vous donc cet après-midi sur l'aire paillée pour assister au clippage, encadré par Thomas et ses précieux conseils!


Aurore.

Soudés plus que jamais...!

A présent que chaque membre de l’équipe s’est joliment présenté à vous, nous revoici tous pour une photo sur laquelle nous avons revêtus nos beaux pulls de promo où figure un bélier, mascotte de notre promo ! Eh non, ce n’est pas une vache,  nous ne sommes pas exclusifs, à l’Agro on aime toutes les bêtes !

De gauche à droite: 
Djiboutie - Marianne - Aurore- David - Pierre-Henri - Mélanie - Coralys - Décibelle



Au fil des jours et de notre préparation pour le TNLA, notre équipe se soude, et nous apprécions vivre au quotidien cette expérience. Les nombreuses soirées où nous sommes réunis pour organiser les épreuves, les après-midis où nous entrainons  Décibelle et Djiboutie à marcher, ce sont ces moments-là qui nous font avancer pas à pas vers  le Salon. Nous n’avons qu’une hâte : y être !

Aurore.

Quand les étudiants débarquent à la ferme...

Il est 8h30, les premiers étudiants de l’Agro débarquent à la ferme sous un crachin bien parisien et des températures dignes d’un mois de janvier…

Afin d’appliquer les connaissances vues en cours depuis le début du mois en productions animales (alimentation, reproduction, amélioration génétique) ; les 340 étudiants de Grignon ont effectué un T.D. (Travail Dirigé) à la ferme de 3h30 à tour de rôle (groupe de 15-20 personnes) du mercredi 26 au jeudi 27 janvier.

Pour nous encadrer, de nombreux profs de sciences animales de Paris Claude Bernard se sont déplacés.

Le but de ce T.D. était d’aborder les différentes notions de la production animale vues en cours et applicables sur une exploitation.

Un groupe d'étudiants qui étudient la ration des vaches laitières...
Le T.D. s’est organisé en plusieurs parties :
-alimentation des vaches laitières, avec le principe du rationnement, présentation des fourrages et concentrés utilisés.
-gestion et suivi du troupeau, de part l’identification, le bilan génétique ( ISU, INEL…).
-reproduction des ovins, des bovins (désaisonnement, Insémination artificielle, saillie naturelle…).
-génétique des troupeaux avec définition des objectifs de sélection (production laitière, prolificité chez les ovins…) et des critères de sélection.

Si vous voulez avoir un aperçu du déroulement du TD, vous trouverez une vidéo en cliquant ici.

Afin de se réchauffer, un chocolat chaud nous a été gentiment distribué à 10h00.



Un petit tour dans la cour de la ferme pour nos deux copines après le TD!
De notre côté, une fois le T.D. fini, nous en avons profité pour entraîner nos deux vaches à marcher, puis vint l’heure du casse-croûte… 

Pierre-Henri.

mercredi 26 janvier 2011

Entrainement au clippage

Pour préparer l'épreuve de clippage, nous essayons de mettre en pratique les conseils que nous donne Thomas, président de l'association Agro Côté Ferme et surtout champion clippeur départemental de la Sarthe !!!



Thomas explique à Coralys la technique de tonte de la mamelle avec d'en faire ressortir les qualités (orientation des trayons, longueur des trayons...). Elle utilise une petite tondeuse pour travailler avec précision.



En parallèle, David rectifie la ligne de dos en tondant et peignant les poils du dos. Il utilise un sèche cheveux et un peigne pour redresser les poils.




Et voilà le travail!!

 Pierre-Henri et Aurore.

Marianne

Quelle école d'ingénieur, comme AgroParisTech a la chance d'avoir une ferme faisant partie de l'école?

Marianne et Djiboutie sont très complices!!!
Afin de se plonger autrement que dans la théorie de ses cahiers, directement dans la pratique! Découvrir le milieu agricole, voilà une chose qui me plaît à Grignon! C'est comme cela que j'ai pu participer à la traite, à différentes activités de la ferme... Et au Trophée National des Lycées Agricoles! Moi, aussi étudiante en première année à AgroParisTech, j'ai une question à vous poser: avez-vous déjà tenu une vache au licol? Cela vous semble facile, n'est-ce-pas? Et bien, cela se voit bien que vous ne l'avez jamais fait... "Décibelle avance!" ainsi a commencé notre histoire (demandez à David le secret de ses "supeeeeeres techniques")!! Pour rencontrer nos belles bébêtes, pour voir nos exploits, fruits de x semaines de travail acharné, venez admirer Décibelle et Djiboutie !!! 

Marianne.

dimanche 23 janvier 2011

Mélanie

Étudiante en 1ère année à AgroParisTech, comme les autres. Originiare de Haute-Normandie, de la ville d'Eu (ceux qui font des mots croisés doivent connaître... il paraît qu'elle y est souvent en tant qu'une des trois villes françaises de deux lettres...!). Une passion: les vaches. Si bêtes parfois mais aussi si... passionnantes! Une envie : travailler avec elles. Un espoir : que ce TNLA ne soit qu'un début! Alors vive Décibelle et Djiboutie!

Mélanie et Décibelle!
Mélanie.
 

David

Je suis originaire de Rhône-Alpes où j'ai obtenu mon bac technique en agronomie (STAV). J'adore travailler avec les animaux d'élevage, surtout Décibelle et Djiboutie. Elles nous ont donné du fil à retordre au début mais aujourd'hui elles nous connaissent mieux, et c'est plaisant d'aller leur rendre visite à la ferme. Je ne sais pas encore quel sera mon métier mais j'espère travailler sur le terrain et avec des animaux si possible.
A bientôt, au salon de l'agriculture!

David et Djiboutie.
David.

samedi 22 janvier 2011

Projet "Un arbre Un élève"

Ce projet est né il y a quelques années sous l’impulsion d’élèves de Grignon déçus de voir leur parc se dégrader… Le but est de donner la possibilité aux étudiants en première année d’AgroParisTech de faire un geste pour le patrimoine de leur école en plantant un arbre, mais également de laisser une trace de leur passage ici. Cette année, nous avons relancé ce projet de manière plus agronomique. Ne pas planter des arbres seulement pour leur beauté mais aussi pour leur utilité. Nous nous sommes donc dirigés vers la ferme expérimentale, où notre démarche a été de mettre en accord ce projet avec les attentes environnementales actuelles et d’allier arbre et élevage.


Nous avons décidé de réaliser une plantation d’environ 200 arbres en pourtour de prairie. L’intérêt étant de limiter les nuisances qui affectent les vaches. En effet, vent, soleil, et bruit de la route ne sont pas très agréables pour nos chères Prim’Holstein. Cependant, la vue du troupeau sur cette route fréquentée étant un bon moyen de publicité pour la ferme, il a donc fallu modifier notre projet en proposant une haie discontinue de 350m avec des éclaircies de 50 (voir schéma).

Ce projet va se finaliser le 10 février avec la participation des étudiants pour la préparation du sol, le paillage puis la plantation des différentes essences, et leur protection (tuteur et grillage).


Ce projet sera réalisée en partenariat avec l’association des anciens élèves de Grignon dont le trésorier est M. Fernandez, que nous remercions pour son aide financière, la pépinière HUAULT qui nous a permis d’obtenir de bons tarifs sur les essences, l'association Agro Fôté Ferme, la ferme et les étudiants motivés.


Charly.

Toilettage et clippage

L’une des épreuves majeures de ce TNLA est le toilettage/clippage de notre vache.

  • Le toilettage
Tout d’abord, avant d’entamer le clippage, il faut procéder à un nettoyage complet du pelage de la vache à l’aide d’un savon adapté. C’est l’un des secrets de la réussite, car plus le poil sera propre, plus il pourra être facilement tondu et « coiffé ».

Aurore, Coralys et Pierre-Henri en train de laver la vache.
  • Le clippage
Le clippage à proprement parlé est une technique de tonte qui permet de mettre en valeur la vache qui concourt. Il faut tondre l’animal entièrement  à ras de la tête au pied. Le  clippeur (celui qui « tond ») doit avoir un coup de main très régulier pour ne laisser apparaître aucune trace visible de tonte, et il ne doit bien sûr oublier aucun recoin de l’animal !

La tonte du corps
La tonte des poils du ventre permet de faire gagner à l’animal de la profondeur ; au niveau de la mamelle, elle permet de faire ressortir le volume et le port de la mamelle, et  les vaisseaux sanguins qui l’irriguent, signes d'une activité laitière importante.

Coralys s'entraînant à la tonte du ventre et des mamelles.

La ligne de dos
L’étape la plus délicate est l’ajustement de la ligne de dos : il faut tondre les poils plus ou moins ras pour corriger les imperfections de l’animal. Par exemple, si le dos de l’animal présente un creux, le clippeur laissera des poils plus longs de manière à gommer ce creux. L’objectif est d’obtenir une ligne de dos la plus rectiligne possible !

David s'entraînant à faire une ligne de dos bien horizontale.

L’usage de matériel adéquat est important : grosse tondeuse, tondeuse plus petite pour les parties plus délicates (pattes, oreilles, mamelle), brosse et sèche-cheveux pour travailler la ligne de dos. Et pour fixer le résultat, on peut aussi pulvériser un gel spécial. Bref, c'est comme un passage chez l'esthéticienne puis le coiffeur pour la vache qui se fait bichonner.

Une technique bien maîtrisée permet effectivement d’embellir l’animal et d’atténuer significativement ses principaux défauts, mais il n’est pas simple d’obtenir un résultat satisfaisant sans avoir suffisamment pratiqué! 

C'est pour cela que nous nous entraînons dur pour être prêt le jour du salon, lorsque nous serons évalués par le jury. Il nous faudra maitriser le temps qui nous sera imparti (1h30), savoir être organisé et travailler en sécurité. Un challenge que nous saurons relever! 
Aurore.

Caribaret 2011

Le lundi 10 janvier 2011 s’est déroulé le « Caribaret 2011 » de notre école. C’est l’un des évènements le plus apprécié de l’école depuis quasiment 17 ans que le principe existe !



Qu’est-ce que c’est ?
C’est un spectacle organisé et monté de toute pièce par les étudiants d’AgroParisTech pour les étudiants d’AgroParisTech, qui se déroule dans une salle de théâtre parisien loué spécialement pour l’occasion. Cette année, il s’est déroulé dans le splendide Théâtre des Variétés à Paris (dans le 2ème arrondissement, tout près du Musée Grévin !).
  

Intérieur du Théâtre des Variétés.

 Il s’agit d’un moment de détente et de créativité unique où toutes les promotions participent. Chaque étudiant ou groupe d’étudiant est libre de présenter un numéro et laisser libre cours à son imagination : sketchs, mimes, danse, chansons, humour, musique… Tout est permis pour laisser parler sa créativité et faire passer un bon moment au public !

Répétition sur scène d'un groupe de musique.

Le spectacle a duré en tout et pour tout 2h30 avec environ 38 numéros, c’est pour dire la motivation des élèves. 

Les pompoms girls d'AgroParisTech sur scène.

Nous avons passé un moment vraiment sympa et convivial, et avons pu partager durant cette soirée transgénérationnelle le meilleur de ce que fait l'Agro!

Aurore.

Compte-rendu de la réunion "Club Ferme"

À AgroParisTech, pléthores sont les clubs : au moins quarante dit-on... dont le club "ferme" qui regroupe près de 100 membres.

Mercredi 19 janvier 2011 à 19h30 s'est tenue la première réunion du club "ferme" de l'année 2011.

Les enjeux du club sont importants car le club devient désormais une association ! À l'écoute de son responsable, Thomas DECERS, la foule est conquise par le bilan du club.

Avant la création du bureau pour l'association, Thomas fait un tour d'horizon de ce qui s'est passé en 2010 et ce qui va se passer en 2011.


La vente de yaourts
Une vente de yaourts de la ferme de Grignon se tient tous les jeudis à la sortie du RU de 12h00 à 14h00. Les résultats sont encourageants. (à venir un article sur la vente de yaourts)

Le TNLA
Petit bilan du TNLA : les vaches commencent à bien se débrouiller dans la marche! Le blog est bien entendu fortement conseillé à tous les étudiants.

Projet "Un arbre, un élève"
Afin de promouvoir le développement des haies, 200 arbres seront plantés courant février dans des prairies autour de la stabulation des vaches laitières afin d'assurer de l'ombre, de diminuer les effets du vent. (à venir, un article complet sur ce projet mené par le célèbre Charly)

La traite
Des élèves vont participer à la traite matinale (souvent par deux). Un planning est effectué toutes les 3 semaines.

Nos vaches de Grignon dans la stabulation.

Lettre d'info de la Ferme
Depuis le début de l'année, Thomas nous fait parvenir une lettre d'info sur la ferme de Grignon qu'il écrit de manière très professionnelle tous les 15 jours. Elle retrace ce qui se passe à la ferme, en y développant des aspects techniques. Elle est très appréciée de tous les étudiants.

Tour de plaine
Afin de faire découvrir aux étudiants qui le désirent, Mickaël, fils de céréalier, va partager ses connaissances sur les cultures avec des tours de parcelles.


Du club Ferme à l’association « Agro Côté Ferme »
Puis vint le temps d'élire un bureau pour la nouvelle association nommée :

"Agro Côté Ferme"

Le passage du statut de club au statut d'association était nécessaire afin d'ouvrir un compte pour la vente de yaourts. Suite à cette élection, fut nommé président Thomas DECERS.
Nous le remercions une fois de plus pour tout le travail qu'il accompli au sein de l'association.

Pierre-Henri.