vendredi 11 février 2011

A la découverte des actifs de la ferme de Grignon (2)

Nous continuons notre tour d'horizon des actifs de la ferme par trois nouveaux témoignages.


Bernard de Franssu

Bernard de Franssu, directeur de la
ferme expérimentale de Grignon.
Cela fait 11 ans qu'il est le directeur de la ferme expérimentale de Grignon. Sa profession, m'explique-t-il est doublement intéressante, parce qu'il a, dans le cadre de son travail, un rôle d'organisation interne et un rôle d'organisation externe de la ferme.

- Du point de vue interne, c'est un rôle de responsable d'équipe, il doit manager le personnel qui travaille sur la ferme. Le rôle de gestion est très important, et il dit devoir continuellement faire en sorte que les réalités économiques soient les plus favorables possibles. Il doit aussi faire un choix, parfois difficile, sur les activités à mener sur le site. 


- D'un point de vue externe, il doit faire en sorte que la ferme ait une image positive. Il veut davantage promouvoir l'ouverture de la ferme aux aspects pédagogiques, elle doit avoir un rôle de communication vers le grand public. Il est aussi nécessaire de mettre en valeur le positionnement scientifique de la ferme, qui est largement tournée vers l'expérimentation. Par exemple, l'action Grignon Énergie Positive est une action scientifique qui veut s'ouvrir au grand public. Mais, l'accueil des scolaires et la visite libre sont aussi des systèmes développés.

Il doit enfin faire en sorte que cette entreprise soit intégrée à son territoire. Elle ne doit pas être complètement déconnectée de l'activité des voisins.
En guise de résumé, il m'explique que sa profession consiste donc à « mettre de l'huile dans les rouages ». Un but ? « Permettre à chacun dans chaque équipe, dans chaque atelier, de pouvoir réaliser au mieux son travail, et faire en sorte que les problématiques liées à l'entreprise ne leur pèsent pas trop ».

Quelle vision a-t-il aujourd'hui sur son métier? « C'est un métier de généraliste, et comme tout les métiers de généraliste, il nécessite beaucoup de consensus, beaucoup de mesures dans les décisions, et en même temps, il permet d'être au contact de très nombreux spécialistes ». Ce qui, nous explique-t-il, est vraiment passionnant.
Il nous avoue un côté qu'il trouve un peu frustrant de sa profession: il travaille et dirige des spécialistes qui ont des connaissances très pointues dans leur domaine et qui en savent beaucoup plus que lui sur certains points. Son challenge est donc de comprendre ce qu'ils disent et d'arriver à l'adapter à la ferme.

Une des actions menées sur le site qu'il a beaucoup appréciée : la réintégration de la ferme au sein de l'école. Pour lui, la ferme est un formidable outil pédagogique, qui doit être utilisé dans la formation d'ingénieur, et il a tenté ces dernières années de donner à la ferme un caractère d'indispensabilité pour l'école.

  


Sandie Fouquet

Cela fait 11 ans qu'elle est ici! C'est elle qui fait physiquement le lien entre la ferme et le grand public : elle est responsable de l'accueil des visiteurs, en particulier des scolaires. Elle s'occupe de ce qui est animation dans ce créneau. Un de ses devoirs est de renouveler les ressources pédagogiques qui sont proposées sur le site.

Elle s'occupe aussi de la partie communication, au salon de l'Agriculture par exemple, ce qui lui permet de faire des déplacements très fréquents. Et c'est d'ailleurs ce qu'elle apprécie beaucoup dans ce métier : pouvoir alterner entre travail dans les bureaux et travail à l'extérieur. Pour elle, c'est un bon compromis. C'est de plus très intéressant d'être en contact avec le public.


Aline Lapierre

C'est la personne qui s'occupe de la partie communication au grand public du projet Grignon Énergie Positive. Son métier consiste principalement à développer des moyens de communication et des outils pédagogiques pour promouvoir à Grignon ou ailleurs les nouvelles technologies mises en œuvre pour une agriculture plus propre. Un de ses objectifs, qui n'est pas mince, est de modifier l'image qu'a le grand public de l'agriculture. Elle est souvent pour eux synonyme de pollution, et a une connotation plutôt péjorative.

Travaillant depuis 2010 sur ce projet, elle avoue être passionnée par ce qu'elle fait et par la multitude des moyens qu'elle peut mettre en œuvre. Le ferme de Grignon représente ainsi un gros challenge : en faire un lieu référent pour le grand public d'une agriculture à la pointe de la technologie, et qui se veut respectueuse de l'environnement. Ce travail de l'image de l'agriculture la passionne tout autant! Enfin, elle avoue que le challenge de GE+ n'est pas étranger à sa forte adhésion à son travail : en deux mots, ne pas faire diminuer la production, tout en diminuant la quantité totale d'énergie utilisée pour.

Un exemple? Un vélo va être mis en place dans le cours de la semaine prochaine sur le site. Un volontaire pourra pédaler, et il pourra ainsi par-là évaluer la quantité d'énergie nécessaire pour produire un yaourt à la ferme de Grignon.


Marianne.

3 commentaires:

  1. Bravo pour ces interview !! Vraiment super !!


    BONNE CHANCE POUR LE TNLA !!!

    RépondreSupprimer
  2. On decouvre des gens qu'on ne soupconnait meme pas d'exister! Merci de nous faire decouvrir notre ferme :)

    RépondreSupprimer
  3. Je veux partager un témoignage sur la façon dont le service de financement de Le_Meridian m'a aidé avec un prêt de 2,000,000.00 USD pour financer mon projet de ferme de marijuana, je suis très reconnaissant et j'ai promis de partager cette société de financement légitime à quiconque cherche un moyen de développer son entreprise projet.l'entreprise est une société de financement. Toute personne recherchant un soutien financier doit les contacter sur lfdsloans@outlook.com Ou lfdsloans@lemeridianfds.com M. Benjamin est également sur Whatsapp 1-989-394-3740 pour faciliter les choses pour tout demandeur.

    RépondreSupprimer